Il y a quelques temps j’ai reçu une patiente qui se plaignait d’une douleur vulvaire, on parle de vulvodynie. Ce sont des douleurs dont on parle peu et pourtant cela touche près de 15% des femmes au moins une fois dans leur vie.
Bref donc parlons-en de la #vulvodynie !!!
Qu’est-ce que la vulvodynie ?
Comme je le disais un peu plus haut, la vulvodynie se caractérise par des douleurs vulvaires. Le plus souvent, les patientes décrivent des douleurs comme des picotements ou des brulures. Ces douleurs peuvent arriver progressivement et repartir au cours de la journée ou être déclenché par le contact avec la zone que ce soit avec un tampon, lors d’un rapport sexuel ou en faisant du vélo par exemple.
Chose assez fréquente à Grenoble, le vélo, bien entendu !
Deux catégories de vulvodynie
Première catégorie : si ces douleurs sont présentes dès l’enfance, à la puberté ou en début d’adolescence, lors d’une première sollicitation vulvaire (de contact, en s’essuyant par exemple, ou lors de la mise d’un tampon) on parle alors de vulvodynie primaire.
Deuxième catégorie : si les douleurs arrivent au cours de la vie d’une femme alors que jusqu’à présent les stimulations vulvaires étaient non douloureuses. Ces douleurs apparaissent après une sollicitation de la zone traumatique ou non : rapport sexuel, accouchement, post-chirurgie, etc. On parle alors de vulvodynie secondaire.
Certaines femmes se reconnaîtront en lisant le mot vestibulite. Il s’agit également d’une vulvodynie, le mot précise simplement la zone douloureuse c’est-à-dire le vestibule. Le vestibule se situe entre les petites lèvres et l’orifice du vagin.
Quels sont les origines ?
Les origines de ces douleurs vulvaires ne sont pas connues, cela peut-être traumatique, émotionnel, physique, etc.
Que faire lorsqu’on a une vulvodynie ?
Il faut en parler et ne pas rester seule avec vos questions et vos douleurs. Il est important d’en parler avec votre partenaire.
Je vous conseille de voir un sexologue et un psychologue si vous sentez que cela joue sur votre moral. Parlez en également avec votre gynécologue pour qu’il/elle vous oriente vers des professionnels formés et compétents. L’ostéopathe peut travailler sur le côté émotionnel et physique lors d’une souffrance du nerf pudendale par exemple.
Il existe aussi des associations que vous pouvez aller rencontrer #nationalvulvodyniaassociation et @lesclesdevenus qui parlent de ce sujet !